

LE PÈLERINAGE


L 'histoire du Pèlerinage
- Dès l'origine, Capelou a été le foyer d'une dévotion populaire entretenue par des guérisons miraculeuses, dont attestent témoignages écrits et ex-voto.
En ce petit bout de Périgord la piété mariale est traditionnellement vive : il suffit pour s'en convaincre de noter les dédicaces de l'abbatiale de Cadouin (Notre Dame de la Nativité) , la chapelle de Capelou (Notre Dame des Douleurs ou Pietà), l'église de Belvès (Notre Dame de l'Assomption).
La période révolutionnaire a entraîné le déclin de Capelou .
Après 1860, le pèlerinage renaît à la faveur d'un renouveau de la foi en France et bénéficie du rayonnement de l'abbaye de Cadouin où les foules viennent vénérer le Saint Suaire jusqu'en 1934.
AUJOURD'HUI :
- Nombreux sont les Périgourdins et les gens de passage à venir prier Notre Dame de Capelou.
- C'est une halte appréciée sur les chemins redécouverts de Saint Jacques et de Rocamadour .
- Enfin, c'est le lieu du pèlerinage marial diocésain la semaine du 8 Septembre qui attire une affluence nombreuse dépassant les limites du département.
- A Capelou, la Vierge est invoquée sous le nom de "Notre Dame de Pitié". On y prie le chapelet des 7 douleurs.
Y A T IL EU DES MIRACLES A CAPELOU ?
Aujourd'hui on peut voir de nombreux ex-voto dans l'église de Capelou.
C'est d'ailleurs sur la conviction générale des miracles opérés par Notre Dame de Capelou que Mgr Dabert, évêque de Périgueux au 19ème siècle, s'est appuyé pour obtenir du Saint-Siège, la faveur du couronnement de la Vierge de Capelou.
Les plaques qui ont été conservées sur les murs attestent des nombreuses grâces reçues par des pèlerins, grâces dont on témoigne encore aujourd'hui.
Au presbytère de Belvès, un registre contient le témoignage de ces grâces.
Notons simplement par exemple :
- 1838, Jeanne AUBARD, du canton de Villamblard, paralysée du côté droit depuis deux ans, est subitement guérie.
- 1848, Jean BORIE de Cassagne (Lot) qui marche avec deux béquilles, subitement guéri à la fin de la messe.
- 1850, M. BOYER de Belvès, aveugle, subitement guéri à la fin de la messe.
- 1890, Marie LABRUNIE (de Castels) subitement guérie de sa paralysie en trempant ses mains dans la fontaine.
Les grâces se poursuivent jusqu’à ce jour ; nombreux sont ceux qui, tout au long de l’année, viennent ici se ressourcer ou remercier pour tant de grâces reçues.
La Madone est traditionnellement invoquée pour guérir les maladies des yeux et la stérilité.